Pourquoi ne pas mettre de l’arnica sur une plaie ?

Les fleurs d’arnica contiennent des principes actifs aux propriétés thérapeutiques incroyables. Leur macération dans l’huile de tournesol permet d’obtenir une macération huileuse très appréciée des sportifs. En effet, elle est très anti-inflammatoire et apaise toutes sortes de tensions musculaires. Mais attention, il ne faut surtout pas l’appliquer sur une plaie.

Tout savoir sur l’arnica

L’arnica est une plante herbacée vivace. Elle est de la famille des Astéracées. Ses autres noms sont l’herbe à cascades, l’herbe commune, le tabac des Vosges, le quinquina pauvre.

L’arnica comprend une trentaine d’espèces. 20 à 70 cm de hauteur. Elle est facilement reconnaissable à ses fleurs jaune orangé. Cette plante vivace est couramment utilisée comme crème ou pommade pour traiter une variété d’inflammations légères.

Arnica Montana signifie arnica des montagnes. C’est l’une des espèces du genre arnica qui, comme son nom l’indique, prospère dans les régions montagneuses, notamment en Europe. Sa récolte en France est très réglementée. Elle ne dure que trois jours, fin juin ou début juillet, dans le massif du Markstein dans les Vosges. La cueillette est effectuée par des personnes assermentées. Elle est utilisée en médecine pour ses propriétés analgésiques et anti-inflammatoires.

Indications thérapeutiques

L’arnica des montagnes est connue pour ses propriétés miraculeuses. Cela est dû aux substances actives contenues dans ses fleurs, aux flavonoïdes et aux lactones sesquiterpéniques. Son utilisation est indiquée pour soulager les contusions, les entorses et les douleurs musculaires. L’arnica est largement utilisée dans les ecchymoses, les gonflements et les contusions, les piqûres d’insectes et l’arthrose.

Elle peut être utilisée dans le cadre d’une convalescence sportive. L’arnica fait partie de la pharmacopée française. Son utilisation traditionnelle est reconnue par l’OMS et l’ESCOP. Elle n’est utilisée qu’en usage externe, à l’exception de sa forme homéopathique.

Bien que de nombreux essais cliniques aient été menés, ce n’est pas le cas des teintures de cette plante. Les études existantes se sont concentrées sur de petits échantillons et ne sont pas convaincantes.

De manière intéressante, seul l’effet des extraits d’arnica sur les douleurs associées à l’arthrose des mains, sur les douleurs musculaires et sur l’insuffisance veineuse sous forme de gel appliqué sur les jambes a été étudié. Les résultats étaient intéressants mais pas suffisant pour un débat.

Il n’y a pas d’études sur le traitement des lésions post-écoulement, et l’utilisation de l’arnica dans cette indication est basée uniquement sur la tradition.

Précautions et contre-indications

Son utilisation par voie interne est contre-indiquée, sauf sous la forme homéopathique. Dans le cas du bain de bouche, il vaut mieux éviter d’avaler la solution. Elle est également déconseillée aux personnes allergiques à ces types de plantes.

L’arnica des montagnes ne doit pas être appliquée sur des plaies. Elle est également proscrite pour une peau endommagée. En effet, le macérat gras d’arnica favorise une bonne circulation sanguine. Cela aide à absorber les ecchymoses et les gonflements ainsi que toute situation où le sang stagne. Attention cependant à ses effets anticoagulants et au risque de saignement. De ce fait, il est important de ne pas l’utiliser sur une plaie ouverte.