Pourquoi je ne pars pas en vacances cet été ?

Coucou tout le monde ! La nouvelle du jour : je ne pars pas en vacances cet été. J’entends déjà vos « Ah oui ? » de stupéfaction, suivis par les « Oh non ! » de compassion. Et pourtant, je garde le sourire. Je vous explique pourquoi.

Je me voyais seule sur le tarmac de l’aéroport, une petite larme sur la joue, saluant mes amis qui embarquent pour les tropiques. Puis j’ai balayé cette image du revers de la main. Alors non, ce n’est pas de gaieté de cœur que j’ai pris la décision de ne pas sortir le maillot de bain cet été. Mais cette initiative n’est pas dénuée de sens et elle a d’ailleurs été prise par un grand nombre de Français.

Les vacances, ce n’est pas que du bonheur !

Les vacances seraient source de stress (non, ce n’est pas mon amertume qui parle, ce sont des études sérieuses qui le disent) Tout commence à la préparation ! Où aller ? Quel pays, quelle ville choisir ? Dans quel hôtel descendre ?

Ensuite faire ses bagages… une vraie prise de tête ! Emporter tout ce qu’il faut, sans trop s’encombrer tout de même. Pour au final oublier quelque chose d’important, ce qui va obligatoirement casser l’ambiance.

Et les plages, parlons-en des plages ! Les meilleurs spots sont souvent pris d‘assaut. Partout, des enfants bruyants qui creusent des trous, des jeunes qui jouent au ballon, vous projetant du sable à l’occasion et des moins jeunes qui lézardent en râlant !

Des promenades culturelles ? Oubliez-ça ! La paresse vous gagnera forcément, vous ne ferez que des allers-retours hôtel (ou pire camping) – plage.

Je reste chez-moi, c’est mieux pour mon portefeuille !

Les vacanciers reviendront avec leurs peaux bronzées, leurs têtes pleines de souvenirs de voyage… et leurs poches vides ! Une année de labeurs et d’économies, soufflée en quelques jours. C’est bien cher payé pour un peu de plaisir.

Et puis, je n’ai pas une vie si stressante pour que prendre un congé loin de tout soit une nécessité. Un peu de repos à la maison me va tout aussi bien. Pas de blues des vacances quand je reviendrai à mon train-train quotidien.

Le vrai bonheur : je pourrai me proposer des restos, des sorties et du shopping, sachant que moi, je peux encore me les permettre.

Au final ce n’est pas plus mal

Bon, déjà, ne pas partir ne veut pas forcément dire rester cloîtrer chez soi à ruminer. La lecture, le jardinage et les promenades ne sont pas des activités exotiques trépidantes. Mais avec de la chance, ça fera de moi, une rebelle ! Qui dit non aux habitudes de la masse populaire !

Bien sûr, ils me diront la peine dans les yeux « Oh ! Tu es restée chez toi pour les vacances ». Je leur rendrai leur regard en abordant le prix des activités, le jet-lag, les indigestions, les bagages perdus, les coups de soleil et les kilos de vacances (un des sujets fera forcément mouche). Et s’ils s’entêtent, je serai bien obligé de placer sournoisement les expressions clés « crise en France» et «priorités plus importantes».