Mon chéri, le scooter et moi

Chéri s’est mis au scooter. « C’est pratique », « ça va vite dans les embouteillages » et « c’est plus économique qu’une voiture » (ha bon ?) : sont ses arguments pour justifier l’usage de cet engin de la mort où je frôle la crise cardiaque à chaque virage.

Je vais sans doute m’y faire, mais c’est vrai qu’en tant que passagère, sans avoir le contrôle du véhicule, ça me paraît un peu flippant. Les démarrages sont difficiles et j’espère que je pourrais un jour profiter du 2 roues comme lui en profite. Peut-être même un jour avec le guidon (on dit guidon comme sur un vélo ???) entre les mains

Lui, il a l’air de s’éclater. Alors qu’il était plutôt du genre casanier, ça lui arrive maintenant – spontanément (c’est à dire sans une odieuse manipulation féminine de ma part) – de proposer une petite balade extra-muros pour aller prendre l’air. En l’occurence on prend surtout de la fumée de pot d’échappement mais bon. C’est toujours mieux que l’odeur de sueur du métro.

Il y a une certaine liberté à rouler en scooter ou en moto, c’est vrai. On n’est plus limité par les horaires des transports en communs (vous remarquez que je n’ai pas parlé de grève), on est plus obligé de calculer des détours incroyables pour éviter les bouchons et on peut même se la péter un peu auprès des copines obligées de vivre dans la marée humaine.

Mais il y aussi pas d’inconvenients : le fait d’être obligée de porter cet horrible casque (heureusement, j’ai reperé une boutique qui a quelques modèles un peu trendy pour nous les filles : la centrale du casque) qui nous met en vrac notre brushing à 90 euros, le risque d’accident qui laisse toujours une appréhension bizarroïde au moment de prendre la route ou encore les intempéries (en ce moment, c’est la mode il paraît). Sans oublier le fait quand même qu’en scoot on a quand même une fâcheuse tendance à griller ses collants. Ce qui n’est pas négligeable.

Et vous, vous êtes scoot ou pas scoot ?