Mon chat est en fait une chatte

Je vois déjà certains rires et remarques du genre « faut-il vraiment être aveugle pour ne pas l’avoir remarqué ? ». Mais détrompez-vous, je ne suis pas le seul à être dans ce cas. Oui, je viens de me rendre compte que mon chat est en fait une chatte !

Comment j’ai pu confondre le sexe de mon chat ?

Comment ai-je pu passer à côté sans l’avoir remarqué ? La raison est simple : quand j’ai adopté mon chat (ou plutôt ma chatte donc), elle n’était alors qu’un tout petit chaton. Il faut savoir que les nouveau-nés ont des appareils génitaux qui sont encore immatures, et j’ai essayé de déterminer son sexe un peu trop tôt. En général, il vaut mieux attendre qu’un chaton soit âgé de quelques semaines avant de déterminer s’il s’agit d’un mâle ou d’une femelle.

Autre facteur qui ne m’a pas vraiment aidé : j’avais choisi d’adopter un chat à poils longs. Avant d’adopter mon chaton, j’avais entendu dire que les poils longs cachaient le scrotum du chat mâle. Partant de cette idée, je ne me suis au début pas alerté de ne pas retrouver de scrotum chez mon chat, lorsqu’il était paisiblement allongé dans son panier. Je me disais que les poils devaient le cacher. Et bien au fait non, il se trouvait juste qu’il (non, elle) n’en avait tout simplement pas.

Obligé de la stériliser

Alors qu’est-ce que ça change ? Et bien pour commencer, il fallait changer le prénom. Faut dire que « Clovis », ce n’est pas vraiment féminin comme appellation ! Autre point qui est encore plus important : une chatte peut devenir maman, et ça, à l’origine, ce n’était pas prévu au programme. En effet, même si j’ai réussi à m’occuper de mon chaton, je serai très vite débordé par toute une portée. C’est d’ailleurs pour cette raison que j’avais à la base prévu de prendre un mâle.

Par conséquent, je dois envisager de stériliser ma chatte. Au début, cette idée me culpabilisait un peu, mais j’ai ensuite été rassuré de savoir que cette opération n’aurait aucune conséquence néfaste sur le bien-être et l’équilibre de ma chatte. Mieux encore, la stérilisation offre plusieurs bénéfices : elle permet par exemple d’équilibrer le diabète (grâce à des variations hormonales agissant sur la glycémie) et de traiter les tumeurs ovariennes et utérines (si les ovaires et l’utérus sont retirés durant l’intervention.

Enfin, la stérilisation (ou ovariectomie) limiterait le risque d’apparition de tumeurs mammaires, un cancer très fréquent chez les chattes et qui est souvent d’origine hormonale.

Alors certes je priverai ma chatte d’engendrer sa progéniture, mais je me rassure en me disant que c’est dans notre intérêt commun. Elle aura moins de risque d’attraper un vilain cancer, et moi je ne culpabiliserai pas de ne pas pouvoir subvenir aux besoins de plusieurs chatons. En tout cas, la prochaine fois que j’adopterai un chat, je ferai plus attention !