Elodie ma cousine fait des ménages

femme de ménage

De nos jours, il est de plus en plus difficile de se trouver un emploi. En ce qui concerne ma cousine Elodie, elle en a fait les frais : avec une licence en poche, elle a dû faire les ménages pour assumer ses charges.

Elodie et la crise du travail

Je ne sais pas si j’en ai déjà parlé auparavant, mais ma cousine Elodie travaillait auparavant dans une entreprise d’envergure internationale. Toutefois, la crise a fait que les sociétés aient dû procéder à des restructurations et des réductions de personnel, et Elodie a fini par faire partie des personnes devant quitter le navire. Elle avait une licence en droit des affaires en poche, mais cela ne semblait pas suffire pour décrocher un nouvel emploi.

Voilà maintenant près de six mois qu’elle n’a plus de travail et qu’elle a fait le tour des agences de recrutement mais en vain. Et pourtant, elle n’a pas été épargnée par la vie. Veuve à l’âge de 31 ans, elle doit assumer aujourd’hui un loyer ainsi que deux enfants à sa charge.

Et soudain

Au fil des mois, Elodie ne parvenait pas à trouver un emploi correspondant à son cursus. Lors d’un entretien avec une agence de recrutement, on lui a posé une question : « ça m’ennuie de vous le demander Madame, mais est-ce que vous pouvez envisager d’autres secteurs à part le droit des affaires ? ». Sans réfléchir un instant, elle a répondu oui, étant convaincue qu’elle était prête à tout pour trouver un nouvel emploi. Mais était-elle réellement prête à tout ?

Lorsqu’on lui annonça que le seul secteur qui continuait à recruter c’était celui des ménages, elle eût du mal à comprendre. En réalité, elle comprenait mais elle avait du mal à réaliser. Comment pouvait-elle, avec son diplôme pouvant décrocher un métier qui fait rêver, se mettre à faire les ménages ?

La résignation

Bien qu’il lui ait été difficile d’accepter de devenir femme de ménage, elle a fini par accepter car elle pensait avant tout à ses enfants et à ses dettes qui commençaient à s’amonceler. Elle devait voir les choses en face : elle ne pourrait jamais s’en sortir sans emploi et comme le disait toujours notre grand-mère : il n’y a pas de sot métier ! Bien évidemment, elle avait un peu le trac pour sa première journée. Mais après réflexion, elle s’est dit : « Si j’ai pu négocier des contrats pour une grosse boîte, pourquoi est-ce que je ne serai pas capable de faire les ménages ? ».

Le hasard fait bien les choses

Lorsqu’elle est allée en entretien au sein de la boîte en question où elle devait faire le ménage chez des particuliers, il a semblé que le destin ait souri à Elodie. Le patron de la société de ménages lui a dit en effet que c’était bien dommage qu’avec son profil et son expérience elle doive faire les ménages. Il lui promettait alors de trouver un emploi plus adapté à son cursus, mais qu’en attendant elle avait le choix entre faire les ménages ou attendre chez elle… Et c’est comme ça qu’elle a commencé à faire les ménages.

Trois mois après, on lui a confié le poste d’une personne qui est partie en congé de maternité, afin qu’elle fasse ses preuves. Il n’y a donc plus qu’à croiser les doigts pour elle.

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