Après moi le déluge

La météo était le sujet de conversation préféré des gens de mon quartier, des grands-mères aux facteurs en passant par la boulangère, c’était lieu commun du liant social banal, sans risques, sans tâches où on peut développer à loisir car comme pour le foot, ici chacun est prophète en son pays.

Mais avec ce temps pourri, cette maladie conversationnelle s’est maintenant propagée à mes amis et il n’est plus rare maintenant qu’au cours de soirée (bien arrosées évidemment car il fallait faire ce jeu de mots) l’on passe plus d’un quart heure à déblatarrer de nos chances d’avoir un déluge d’ici juillet.

C’est encore plus déprimant je trouve. La constatation amère du fait que je n’allais pas pouvoir m’exhiber toute bronzée à la terrasse des cafés suffisait je trouve, sans qu’il soit la peine d’en rajouter une couche.

Je sens qu’il va encore en passer de l’eau sous les ponts avant qu’on puisse de détacher du temps qu’il fait.

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